Vous êtes ici

Avortement / IVG

Faute confessée, faute totalement pardonnée

 C'est peut-être une évidence, pour vous, mais pour France 2 et Libé, c'est un scoop : l'IVG n'est pas impardonnable. C'est qu'on a parfois tendance à voir dans le Pape un Père fouettard et dans l'Eglise une marâtre qui n'a de cesse de vous faire chuter. Bien au contraire, l'Eglise sait se faire maternelle, et le Vicaire du Christ, tendre Père. 

La santé public au service de l'idéologie

Je vous invite à lire le communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, président de l'Académie diocésaine pour la Vie, sur les dérives de Roselyne Bachelot (qui a su faire, au cours des derniers mois, de l'IVG un véritable business, parce qu'elle ne trouvait pas assez de médecins dont la conscience ne réprouvait pas l'IVG... et réfléchit à leur ôter leur clause de conscience.)

Irlande et IVG : l'UE tentée de reprendre la main

L'Union Européenne s'apprête à fouler aux pieds l'honneur de l'Irlande en reprenant de la main gauche ce qu'elle avait donné de la main droite. Alors que l'Irlande avait obtenu de ses partenaires européens, la main sur le coeur, le respect de sa position courageuse et singulière face à l'avortement comme contrepartie à son adhésion au traité de Lisbonne, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) pourrait en sous-main se faire l'homme de main des pro-ivg et, seulement quelques semaines après, forcer la main de l'Irlande en faisant fi de cette parole donnée dans une décision attendue ces jours-ci.

Pour une opposition crédible à l'avortement

L'association Sos Tout-Petits fait beaucoup parler d'elle ces temps-ci dans la presse, puisqu'elle organise en face des cathédrales de notre pays la prière publique du rosaire contre l'avortement, comme ici à Brest, Bordeaux, Angers, Poitiers. Celle-ci, annoncée, ne manque pas de déclencher des contre-manifestations des partisans de l'IVG. Loin de moi l'idée de nier la bonne foi de ceux qui viennent prier publiquement pour la vie1 ou de reléguer cet engagement dans la sphère privée ; j'émets toutefois des doutes quant à la méthode. 

Pro-Vie, pro-choix : la morale est-elle l'ennemi de la liberté ?

(Via Cathoweb) La chambre des représentants des États-Unis a donc adopté la réforme du système de santé voulue par Obama. Cette réforme a été toutefois amputée d'un volet important, auquel tenait le planning familial américain -qui essuie ici une défaite sévère- : le financement de l'IVG par l'État. Les pro-choice crient au scandale, dénonçant une atteinte à leur liberté.

Les américains sont beaucoup plus libéraux que nous, non seulement économiquement mais philosophiquement : ils sont d'avis que l'état doit intervenir le moins possible dans la vie publique. Cette position se fonde sur le fait que les états ont souvent été l'instrument de la restriction de la liberté individuelle, valeur première outre-atlantique. S'il s'agissait alors d'empêcher l'état de causer le malheur, cet écueil n'en est pas moins présent aujourd'hui : nous sommes dans une période où il devient tentant pour lui de définir des "bonheurs officiels", que chacun devrait poursuivre. C'est donc au nom de la liberté que les représentants ont choisi de refuser le financement public de l'IVG

Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà

Quelle est la différence entre 2 500 personnes dans les rues de Paris et plus d'un million dans celles de Madrid ? Pour la presse de notre pays, un parisien vaut bien quatre-cents madrilènes, et elle voit dans le premier cas une lutte héroïque pour la démocratie par quelques nobles âmes, dans l'autre une « marée conservatrice ». Une seule explication à un tel biais : l'avortement, motif des deux manifestations.

L'Espagne se prépare à légaliser l'avortement

Le gouvernement espagnol se prépare à déréguler l'avortement. Jusque là, il était déjà autorisé qu'cas de viol (jusqu'à 12 semaines de grossesse), de malformations du foetus (22 semaines) ou de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).

Un avortement en Europe toutes les 25 secondes...

Selon l’Instituto de Política Familiar, un foetus est avorté toutes les 25 secondes. Il s’agit d’une des causes de la baisse démographique européenne, et, avec 1 234 312 avortements en 2007 - l'équivalent de la population du Luxembourg et de Malte. Les 6 pays les plus touchés (la France en tête) représentent plus de 900 000 avortements par an.

L’Espagne est le pays qui enregistre la plus grande augmentation des cas avec + 126% (62.560 avortements de plus) ces dix dernières années, soit un avortement toutes les 4,7 minutes. Selon certaines données examinées par l’IPF, une grossesse sur 5 (19%) s’achève par un avortement. Plus de 176.000 avortements (un sur sept), soit 14,2 % du total des avortements, concernent des adolescentes de moins de 20 ans.

S'abonner à RSS - Avortement / IVG