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EllaOne ou l'avortement à domicile

EllaOne ou l'avortement à domicile

Après la pillule du lendemain, la pillule du surlendemain. A peine synthétisée, la nouvelle molécule est présentée par tous les lobbies habituels (Planning Familial et infirmières scolaires SNICS-FSU) comme le nec-plus-ultra et ceux-ci réclament déjà, sans aucune réflexion ni discernement, son administration à toutes les lycéennes, dont on a montré ici qu'elles pouvaient être bien mieux accueillies et respectées en tant que personnes.

Il est intéressant de lire le rapport de l'European Medicine Agency. Outre une vision scientiste et une absence totale de réflexion éthique, quelques points sautent aux yeux. Si la pillule du lendemain mettait déjà en oeuvre une action abortive1 dans un grand nombre de cas, dans l'utilisation d'EllaOne c'est l'effet recherché. Le norlevo en effet avait pour effet selon le moment du cycle menstruel de retarder l'ovulation ou d'empêcher la nidation de l'enfant à venir. 

En effet, en retardant à cinq jours la prise de la "contraception" d'urgence, on augmente fortement la probabilité d'une fécondation et donc que la pillule soit en réalité un abortif. Sous couvert d'offrir une facilité2, EllaOne leur propose un glissement éthique pervers, car invisible : l'intentionnalité est clairement l'effet antinidatoire.

Le rapport de l'EMEA dit que sur les femmes ayant pris cette pillule, 2,1% ont été enceintes alors que 5,5% l'auraient été sans contraception. C'est un mensonge : en réalité un pourcentage indéterminé P entre 2,1% et 5,5% des femmes ont été enceintes et P-2,1% ont effectivement subi un avortement chimique. Le rapport, cynique, précise que "EllaOne ne doit pas être utilisé par les femmes déjà enceintes.." mais c'est en réalité elles qui sont le marché-cible !

On reconnaît le mal au fait que ses défenseurs, gênés, se sentent obligés de mentir pour le vendre : l'omission volontaire des termes "antinidatoire", "abortif" et le remplacement systématique du terme "être conçu" par "ovule fécondé" et le glissement sémantique que ses partisants promeuvent en sont un indice éloquent. 

Pour rappel : la position de l'Académie Pontificale pour la Vie sur la question. Clair et concis, une information en vérité.

  • 1. malgré les mensonses de la communication publique
  • 2. comme s'il n'était pas possible de franchir les portes d'une pharmacie le lendemain

 
 

 
 

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Car tous ont péché...

La presse se fait l'écho d'un livre du journaliste Ekke Overbeek indiquant que Karol Wojtyła, futur Pape Jean-Paul II (et aujourd'hui Saint Jean-Paul II) aurait avant son élection pontificale, en tant qu'archevêque de Cracovie, eu connaissance de témoignages de faits de pédo-criminalité (la presse ne relaie ni le nombre ni la nature des faits) et n'aurait pas apporté la réponse appropriée (à savoir le signalement des faits aux autorités civiles et le déclenchement d'une enquête canonique aboutissant au renvoi à l'état laïc des malfaiteurs).