Vous êtes ici

Fécondité

Fécondité et Assistance Médicale à la Procréation

Le Pape part à la chasse aux lapins

« Certains pensent que pour être de bons catholiques, il faut se comporter comme des lapins, mais ce n’est pas le cas ». C'est ainsi que le Pape François a dégommé une idée reçue les plus courante sur la conception catholique de la famille. 

Le pape François : "Il faut une paternité responsable"

Si le ball-trap des idées reçues associé au vocabulaire - toujours fleuri - du Pape est assez jouissif, il est utile de préciser que cette sortie pontificale ne constitue pas une modification de l'enseignement de l'Eglise. Mais qu'elle est bienvenue, notamment dans une époque contaminée par la morale d'obligation, qui touche aussi bien notre époque athée que les sphères traditionnalistes de l'Eglise. 

Pro-Vie, pro-choix : la morale est-elle l'ennemi de la liberté ?

(Via Cathoweb) La chambre des représentants des États-Unis a donc adopté la réforme du système de santé voulue par Obama. Cette réforme a été toutefois amputée d'un volet important, auquel tenait le planning familial américain -qui essuie ici une défaite sévère- : le financement de l'IVG par l'État. Les pro-choice crient au scandale, dénonçant une atteinte à leur liberté.

Les américains sont beaucoup plus libéraux que nous, non seulement économiquement mais philosophiquement : ils sont d'avis que l'état doit intervenir le moins possible dans la vie publique. Cette position se fonde sur le fait que les états ont souvent été l'instrument de la restriction de la liberté individuelle, valeur première outre-atlantique. S'il s'agissait alors d'empêcher l'état de causer le malheur, cet écueil n'en est pas moins présent aujourd'hui : nous sommes dans une période où il devient tentant pour lui de définir des "bonheurs officiels", que chacun devrait poursuivre. C'est donc au nom de la liberté que les représentants ont choisi de refuser le financement public de l'IVG

S'abonner à RSS - Fécondité