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Sexualité : trop importante... pour ne pas en rire !

Si votre maman petite amie mamie a fait un bond devant sa télé ce soir vers 21h, elle est sans doute tombée sur le dernier épisode du Cathologue1, qui aborde avec humour et une certaine tendresse (et un décalage certain) de la vision (réelle ou supposée) qu'ont les catholiques de la sexualité.

Et ses auteurs ont bien raison ! La sexualité est en effet bien trop importante... pour ne pas en rire. 

La nouvelle observatrice (romaine)

Publié par Incarnare le lundi 14/05/2012 - 22:54 - Blog

La place (ou le peu de place) des femmes dans l'Eglise fait régulièrement débat chez les catholiques, les positions se situant dans un large éventail qu'encadrent deux extrêmes : ceux qui prônent l'ordination des femmes et ceux qui refusent même de les laisser entrer dans le choeur. Si les femmes sont de fait très présentes, elles n'occupent que peu souvent des fonctions comportant une forte visibilité (notamment d'enseignement), alors que rien ne s'y oppose formellement. 

L'Osservatore Romano, le journal du Pape, contribuera bientôt modestement à rétablir1  un peu l'équilibre en créant un supplément mensuel2 de 4 pages sur la place des femmes dans l'Eglise, écrit par des femmes. 

Le corps comme clôture

Publié par Incarnare le samedi 12/05/2012 - 10:50 - Corps - Blog

La difficulté de communiquer des jeunes autistes peut laisser penser qu'ils sont incapables d'entrer en relation ; on en déduit avec facilité que leur corps est une barrière infranchissable et que la vie spirituelle leur est étrangère. Mais c'est tout l'inverse ! Céline Hoyeau publie sur ce sujet dans La Croix du week-end un excellent dossier intitulé "la vie spirituelle insoupçonnée des jeunes autistes" (abonnés)1. On y découvre que leur corps n'est pas tant une barrière qu'une clôture, qui cache une véritable monastère intérieur. 

Pas d'analyse savante de mon côté sur ce sujet que je ne connais que peu, mais un témoignage. Je suis allé en 2005 aux JMJ de Cologne en accompagnant un jeune qui, outre son autisme, est également atteint de trisomie.

Le temps de l'innocence

Chantal Jouanno a remis aujourd'hui un rapport à Roseline Bachelot sur l'«hypersexualisation»1 des petites filles, c'est à dire sur l'émergence d'une vision des enfants comme objets de désir sexuel, dans notre société. On sait qu'un tel rapport est équilibré lorsqu'il suscite la colère de ceux qui considèrent  qu'il n'y a rien à voir comme de ceux qui trouvent qu'il ne va pas assez loin

De fait, Jouanno adopte un ton mesuré, marchant avec habileté sur cette ligne de crête entre alarmisme et jemenfoutisme ; reconnaissant ici que la situation française n'est en rien aussi grave que celle que connaissent nos voisins anglosaxons, mais rappelant là qu'elle n'en a jamais été aussi proches, avec des précurseurs évidents.

Bâtir des ponts entre nous et le ciel..

«Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, je suis le gardien du sommeil de ses nuits »... J'ai été un peu surpris de découvrir aujourd'hui cette mélodie bien connue en tête des ventes de disques. Mais pas si étonné, à la réflexion : qu'elles sortent des lèvres de Shakira ou de la moustache de Cabrel1, ses paroles nous parlent encore aujourd'hui. 

#DescribeYourSexLifeWithAMovieTitle

Un tweet d'Amblonyx m'a fait découvrir un jeu qui se répand ces jours-ci (?) sur Twitter : #DescribeYourSexLifeWithAMovieTitle (littéralement « décrivez votre vie sexuelle avec un titre de film »).

Au-delà de l'aspect potache et parfois graveleux du jeu1, une réalité : tel un questionnaire de Proust, notre culture nous reflète et nous influence en même temps. Une question surgit : chacun peut se demander quel titre de film reflète sa vie (notamment affective) aujourd'hui ? souhaiterait-on qu'il en soit autrement ? 

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