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Au coeur de l'homme : l'homme historique

Au coeur de l'homme : l'homme historique

Publié par Incarnare le jeudi 06/08/2009 - 11:11

Après avoir réfléchi sur notre identité et notre vocation en faisant référence au commencement, au temps de notre création, Jean-Paul II a consacré 40 catéchèses (TDC 24 à 63) à la manière dont nous vivons notre corporéité aujourd'hui, dans un monde affecté par le péché.

N'ayons pas peur de constater comment nous nous sommes éloignés de ce commencement : ce n'est qu'en réalisant à quel point cette mauvaise nouvelle est mauvaise que nous prendrons conscience à quel point la Bonne Nouvelle est bonne ! La bonne nouvelle, c'est que l'homme n'est pas uniquement influencé par le péché : il a également été sauvé par le Christ qui nous donne la force de regagner ce qui a été perdu.

Le Pape base de nouveau ses réflexions sur les paroles du Christ, dans le Sermon sur la Montagne, à propos de l'adultère commis "dans le coeur". Nous verrons que ses mots ne condamnent pas le désir ou l'Eros.

L'homme historique vit entre le temps des origines dont il s'est éloigné par le péché et le temps des fins dernières promis et inauguré par le Christ : si avec le Christ, nous sommes déjà ressuscités, cette resurrection est encore à venir. Nous vivons cette tension du "déjà, mais pas encore"1 : nous devons encore lutter avec la concupiscence, mais nous déjà remporter des victoires dans cette lutte.

La Bonne Nouvelle est que le Christ accomplit ce qu'il propose : "le précepte qui interdit l'adultère devient une invitation à un regard pur, capable de respecter le sens sponsal du corps"2 Jean-Paul II nous interpelle : "devons nous craindre la sévérité de ces mots ou plutôt avoir confiance dans leur puissance salvifique ? "3

Apprenons avec le Pape à discerner dans notre vie d'hommes et de femmes 'dans l'Histoire' le sens de notre sexualité et la beauté et l'accessibilité de l'appel de Dieu :

 
 

 

A la une

Car tous ont péché...

La presse se fait l'écho d'un livre du journaliste Ekke Overbeek indiquant que Karol Wojtyła, futur Pape Jean-Paul II (et aujourd'hui Saint Jean-Paul II) aurait avant son élection pontificale, en tant qu'archevêque de Cracovie, eu connaissance de témoignages de faits de pédo-criminalité (la presse ne relaie ni le nombre ni la nature des faits) et n'aurait pas apporté la réponse appropriée (à savoir le signalement des faits aux autorités civiles et le déclenchement d'une enquête canonique aboutissant au renvoi à l'état laïc des malfaiteurs).