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Le vide vocationnel n'existe pas

L'Eglise reconnaît particulièrement deux vocations : le mariage et le célibat consacré. Dès lors, de nombreuses personnes ne "rentrent pas dans les cases" : personnes vivant un célibat non choisi, personnes divorcées, personnes faisant l'expérience d'un désir envers les personnes de même sexe... 

Ces personnes se demandent, bien légitimement : « Et moi, n'ai-je pas de vocation ? L'Eglise ne reconnaît-elle aucun appel de Dieu pour moi ? ». Alors, y'a-t-il un vide vocationnel ?

Amour éternel ou vocation-cheptel ?

Il y a une manière de prier pour les vocations que je n'aime pas. C'est le « donnez-nous des prêtres, donnez-nous de saints prêtres » ; ce que j'appelle la "Vocation-RH", qui cherche à remplir des postes, à "faire tourner" l'institution. 

L'objectif d'un recruteur, quand bien même il rencontre de nombreuses personnes pour ce faire, est avant tout le poste qu'il doit attribuer ; un directeur des vocations, à l'inverse, est face à un candidat qui doit discerner, non sa capacité à assumer des fonctions, mais l'expression de sa vocation propre. 

Card. Schönborn : "On ne cherche pas un super manager, mais un homme de Dieu"

Le célibat pose aujourd'hui question : naturellement incompréhensible pour la société -puisqu'enraciné directement sur le Christ, qu'elle rejette- il est devenu également source de contestation dans l'Église. Ainsi, le comité de la jupe, créé après une phrase malheureuse de Mgr Vingt-Trois, ne supporte pas la rivalité de la soutane. Mais nous y reviendrons plus tard : nous ne souhaitons pas faire du célibat un lieu de discorde et faire un premier billet sur le sujet "en réaction à" ne nous semble pas approprié... même si nous nous réservons le droit d'entrer en dialogue plus tard. Pour l'heure, nous souhaitons aborder cette question "positivement" et découvrir avec nos lecteurs la beauté du célibat consacré.

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